Toute nouvelle année appelle le changement. Comment bien l'appréhender et à quel prix? Telles sont les questions que beaucoup de personnes se posent!
Lorsqu'une année prend fin et qu'une nouvelle s'annonce, l'excitation laisse souvent place à l'angoisse. Peur du changement? Peur de perdre les acquis de l'année en cours? Peur d'avoir à changer de travail, de vie, d'amour? Pour ne pas laisser ces craintes vous paralyser, le moment est venu d'oser le changement. Mais jusqu'où et à quelles conditions?
S'il est vrai que rien ne changera durant la nuit de la Saint Sylvestre, l'arrivée d'une nouvelle année provoque toutes sortes de changements conscients ou inconscients. Si certains d'entre eux s'avéreront bénéfiques avec le temps, d'autres en revanche pourront vous amener à régresser et à perdre ce à quoi vous teniez le plus. Qu'il s'agisse de travail, de lieu de vie ou d'amour, tout changement dans votre rythme de vie inquiète et génère beaucoup de stress: «Je me souviens du début de l'année 2013 comme si c'était hier, car elle a été synonyme de chômage et de divorce pour moi!» ; «2013 a été une année positive: après des mois d'attente, j'ai enfin obtenu ma promotion!» Qu'ils soient positifs ou négatifs, les changements déstabilisent, car ils produisent une rupture dans le rythme et les habitudes de vie. Alors que tout semblait être sûr et solidement à sa place, vous voici face à de nouveaux évènements qui changent la donne, et en un rien de temps, vous vous sentez dépossédé de votre vie d'avant: «En 2012 j'ai pris la résolution d'arrêter de fumer, cela ne m'a pas empêché de tomber malade en 2013!» Quelles que soient la force et la motivation de vos bonnes résolutions, celles-ci se limitent uniquement aux événements que vous pouvez maîtriser à court, moyen ou long terme, et non sur ceux que vous ne pouvez pas prévoir. S'il est vrai que sans repères, il est plus difficile de verbaliser ses attentes, le fait de se projeter dans l'avenir nécessite de tourner la page sur certains évènements du passé: «Même si je me sens démunie face à l'arrivée d'une nouvelle année, je ressens toujours très fortement l'envie d'aller de l'avant!»
De toutes les personnes qui peuvent vous empêcher d'évoluer, celle qui a le plus d'influence sur vos choix futurs, c'est vous-même! Est-ce à dire que vous êtes votre pire ennemi? Lorsque vous persistez à mener une vie qui ne vous convient pas, lorsque vous répétez inlassablement les mêmes scénarios, vous vous auto censurez. Mieux, vous encouragez vos blocages conscients ou inconscients. La peur d'avoir fait le mauvais choix, de regretter son ancienne vie, de ne pas être à la hauteur de ses ambitions sont autant de raisons de préférer l'immobilisme à l'action. Chaque fois qu'une nouvelle année est apparentée à un territoire non balisé, vous hésitez entre ce que vous allez peut-être perdre et ce que vous allez peut-être gagner. En donnant naissance à de fausses croyances, l'incertitude vous pousse à diviser votre vie entre échecs et réussites: «L'année 2012 ne m'a rien épargnée. Quand je pense à 2014, je me sens angoissée. Quelles souffrances vais-je encore devoir affronter?» Si le 31 décembre agit comme un puissant repère dans le temps, c'est parce qu'il renvoie à un bilan: celui de l'année passée! Lorsque ce passage d'une année à l'autre est mal appréhendé, vos réflexions génèrent toute sorte d'émotions négatives, qui vous paralysent et vous maintiennent dans la passivité. Pour que la nouvelle année ait la possibilité de répondre à vos exigences, il est indispensable de faire le point avec vous-même et de vous ouvrir au changement qui se présente. Le rituel des bonnes résolutions offre la possibilité de verbaliser vos manques et vos envies. Une fois formulées, retenez uniquement celles que vous sentez en lien avec vos aspirations les plus profondes. C'est à cette seule condition que vous pourrez changer la donne, et faire de l'année 2014 une année de changements constructifs sur le plan humain, professionnel, sentimental et personnel!
Si l'on en croit l'avis des psychologues, l'envie de changer se ressent souvent après une période de mal-être: «Du jour où j'ai changé de travail, j'ai recommencé à vivre et à croire en moi. C'était comme une renaissance!» Aussi douloureux qu'inéluctable, le changement vous pousse à briser les chaînes qui vous empêchent d'être vous-même! Si le changement est gage d'un mieux-être pourquoi est-ce donc si difficile de franchir le cap? La peur de se libérer de ce que vous connaissez, pour aller vers l'inconnu n'est pas la seule en cause. Chez certaines personnes, c'est l'idée même du bonheur qui bloque toute initiative: «Cela fait 10 ans que je suis mariée et malgré des années de déceptions, je n'ose toujours pas quitter mon mari!» Lorsque les années se suivent et qu'elles se ressemblent, lorsqu'elles vous maintiennent prisonniers dans le mal-être, le moment est venu de profiter de l'arrivée d'une nouvelle année pour passer à l'action. Mais avant de définir de nouveaux objectifs, certaines questions doivent être posées: Si avant le 31 décembre, je n'étais pas la personne que je voulais être, à partir du 1er janvier, quelle direction vais-je prendre pour devenir moi-même? Après avoir identifié vos nouveaux besoins et d'être certain de vouloir passer à autre chose, le changement peut s'amorcer sans brutalité. Le fait de lister toutes vos bonnes résolutions vous aidera à vous rapprocher de vos objectifs, des plus précis ou plus généraux, des plus accessibles au plus difficiles.
Dans les moments de doutes, nous aspirons tous à changer de vie. Mais pour cela, il faut avoir la force et le courage de prendre des décisions et surtout de s'y tenir. Etes-vous capable de tourner la page du passé, et de vous ouvrir aux changements?
A – A rester dans votre lit jusqu'à la dernière minute.
B – A vous motiver pour sortir de votre lit.
C – A sauter hors du lit.
A – Un enfer, vous partez avec une boule à l'estomac.
B – C'est variable, il y a des jours avec et des jours sans.
C – Un moment agréable
A – Il doit faire un choix: soit c'est son travail soit c'est vous.
B – Vous le laissez partir et irez le voir de temps en temps.
C – Vous partez avec lui.
A – Vous acceptez la situation et vous lui pardonnez.
B – Vous décidez de vous venger en le trompant avec un homme plus jeune.
C – Vous vous séparez immédiatement.
A – Jamais.
B – Une fois.
C – A plusieurs reprises.
A –Vous la refusez.
B – Vous pesez le pour et le contre.
C – Vous êtes déjà prêt à partir.
A – Impossible, vous n'y pensez même pas.
B – Une opportunité à laquelle vous devez réfléchir.
C – Génial
A–Vous gérez votre argent sans trop dépenser.
B – Vous vous faites plaisir en restant raisonnable.
C – Vous dépensez sans compter.
A – Une villa pas très loin de là où vous habitez.
B – D'une villa dans un pays étranger.
C – De l'entreprise familiale.
Vous avez envie de changer de vie, mais cela vous fait peur. Vous n'êtes pas prêt à franchir ce cap. La routine, vos habitudes, votre train-train et l'entourage avec vos proches vous sécurisent. Pour amorcer de nouveaux changements dans votre vie, vous devez prendre confiance en vous, et vous détachez de votre passé. Si rassurant que soit l'immobilisme, il pourrait à la longue vous priver de belles opportunités.
Vous avancez doucement mais surement. Avant de passer le cap du changement, vous prenez le temps de penser et de peser chaque décision. De nature cartésienne, votre besoin de maîtrise l'emporte sur l'impulsivité et l'inattendu. S'il est vrai que la réflexion évite le danger, n'oubliez pas que la vie vaut parfois la peine de prendre quelques «petits risques!»
Changer de villes, de pays, rien ne vous arrête et vous saisissez toutes les occasions de changements! Si le désir de relever de nouveaux défis est un puissant moteur, dans votre cas il pourrait vous amener à agir sans tenir compte des sentiments de vos proches. Pour vivre pleinement vos envies de changements, n'hésitez pas à les partager avec votre entourage.